Présentation au poste de garde

Messages : 10 Date d'inscription : 27/02/2009

Ulyceduel sur invitation de Fabien, avait pris un de ses cheval pour venir au château. Elle avait fait une longue route pour arriver enfin devant les portes de ce magnifique château. Elle descend de cheval et s'adresse au garde :

Bonjour mon brave, je suis ulyceduel de Cocody Paillardin et je viens sur invitation de Messire Fabien !

Maitre des lieux Messages : 1332 Date d'inscription : 17/11/2008

Gaspard étant très occupé à superviser l'avancée du petit Dragonet, Fabien se présenta en personne lorsque quelqu'un se présenta à la porte. Il fit lever la lourde herse par les gardes puis vit qu'il s'agissait d'Ulyce:

Ulyce! Tu es venue! Je suis content, le Conseil paroissial va enfin renaître de ses cendres! Mais dis moi, as-tu fait bon voyage? La route n'est pas trop longue oui mais, par les temps qui courent on ne sait jamais...

Puis il la précéda dans le château, jusqu'à ce qu'ils arrivent dans les locaux du Conseil paroissial

Ami(e) Messages : 53 Date d'inscription : 06/03/2009

Roland arrivait devant la demeure de la famille De La Fléchère, le fier chateau de Challiers.
Modeste pélerin, il avança jusqu'à la lourde grille et fit retentir la cloche d'entrée.

Un homme agé, à l'allure sévère et digne, s'approcha en le dévisageant, visiblement dérangé dans une sieste certainement bien méritée.

Roland essaya de prendre un ton plaisant et respectueux.

Pardonnez moi l'ami, je suis Roland, d'Aurillac. Suis je bien chez Messire Fabien de la Fléchère ?
Il m'a prié de me rendre en ses terres pour le rencontrer.

Domestique Messages : 36 Date d'inscription : 21/11/2008

Ron pich... Ron pich...Ron pich...

Citation :: Pardonnez moi l'ami, je suis Roland, d'Aurillac. Suis je bien chez Messire Fabien de la Fléchère ?
Il m'a prié de me rendre en ses terres pour le rencontrer.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

Quoi quoi, où est-il ce pourceau???

Euh... Gaspard rêvait. Il était affalé au fond de la guérite et le visiteur l'avair réveillé. Il rêvait d'un dragon qui poursuivait une jeune jouvencelle qui...peu importe.

Groumph. Bien, on m'a averti d'votre arrivée M'ssire, suivez moi jusqu'au Conseil paroissial

Il était quelqu'un de très gentil, l'Gaspard... Fallait seulement le prendre dans le sens du poil...

Ami(e) Messages : 4 Date d'inscription : 23/11/2008 Localisation : Périgueux

Le voyage fût long, périlleux, inconfortable... mais elle arrivait presque au bout.
Assise dans son véhicule aux couleurs de ses terres, la Blanche se dirigeait vers le Castel de Challiers. Cela fait un moment qu'elle n'a point vu ses amis, et elle avait besoin de les revoir. De plus, elle avait quelque chose pour Noéline... son cadeau, oui, elle n'avait pu venir à son anniversaire et donc ne le lui avait pas remit...
Vas plus vite ! Je ne suis pas en promenade !!
Désagréable en ce moment... mais elle était stressée, inquiète, et énervée par certains Périgourdin... et éperdument amoureuse de son fiancé. Son sourire... son visage, sa peau.... un frisson parcouru l'échine de la jeune femme rien qu'en pensant à lui.
Le carrosse prit un virage serré et le Castel de Fabien se montra. Beau château...

Holà Gardes ! Ouvrez vos portes ! Une Dame venant du Périgord-Angoumois souhaite voir vos Maistres !
Soupirs de la jeune femme et le carrosse s'ébranla de nouveau pour avancer dans la cour.
L'écuyer descendit et alla ouvrir la porte du véhicule pour aider la jeune femme à descendre...
Un homme se présenta, un moment d'attente, le temps que la jeune damoiselle se fasse à la lumière de l'extérieur, en plissant les yeux.
Bonjorn, pouvez-vous avertir Sire de la Fléchère ainsi que sa Dame s'ils sont présents, je l'espère en tout les cas... le voyage fût assez long, que... un peu de suspens.. elle ne dit point son nom... la Dame de Montferrand-du-Périgord souhaiterai les voir s'il vous plait ? Merci.

Léger sourire et la "Belle" comme l'appelait son tendre, sa Bête, attendit patiemment le retour du valet.

Domestique Messages : 36 Date d'inscription : 21/11/2008

Une fois de plus, il s'était réfugié dans le poste de garde, pour tenter d'échapper à sa diabolique femme, qui voulait toujours le faire travailler ou lui remonter les bretelles. Quelle plaie celle-là! Même pas un mariage d'intérêt en plus! Que des inconvénients! Ah non ce n'était pas une vie ça, vraiment pas. Heureusement que la vie à Challiers était douce et tranquille, le maître et la maîtresse n'étaient pas trop exigent, et le vieux Gaspard avait le petit escuyer Dragonet sous ses ordres, de quoi l'aider dans ses tâches quotidiennes. Enfin quand sa mégère ne l'ennuyait pas!
Toujours était-il que le maître n'était pas souvent là, comme il y avait les élections à Clermont, et que la maîtresse était souffrante, enfin enceinte. Boh, c'était bien une maladie les gosses! La vieille Léontine était donc au chevet de Noeline, il avait donc la paix. Enfin la paix c'est vite dit! Un carosse qui se présente devant les grilles du château, une Dâââââme du Périgord pour MôÔôsieur Fabien.

Citation :: Holà Gardes ! Ouvrez vos portes ! Une Dame venant du Périgord-Angoumois souhaite voir vos Maistres !

Oui oui bon bah j'arrive, grumph...

Bon gré mal gré, Gaspard ordonna aux deux gardes de faction de lever la lourde herse. S'il avait eu vingt ans, il s'en serait chargé, mais ses jeunes années étaient derrières lui. Il se présenta, en se donnant l'air distingué d'un majordome guindé, aux occupants du carosse.

Bonjorn, pouvez-vous avertir Sire de la Fléchère ainsi que sa Dame s'ils sont présents, je l'espère en tout les cas... le voyage fût assez long, que...la Dame de Montferrand-du-Périgord souhaiterai les voir s'il vous plait ? Merci.

Oui, il est là, en revanche Dame Noeline est alitée, elle va bientôt mettre b... euh accoucher il ne lui faut point trop d'émotions.
Je vous appelle le maître de suite, en attendant vous pouvez descendre de voiture, je vais faire appeler Dragonet, escuyer et garçon de ferme, il confuira votre attelage en nos écuries, où vos chevaux recevront les meilleurs soins!
Votre équipage peut également, s'il le désire, se restaurer en cuisines...

Mais pour l'heure, si vous voulez bien me suivre... Sire Fabien vous recevra en le petit salon.

Puis, il cria:

Dragonet! Petit chenapan, montre-toi! Du travail bon à rien!

Ecuyer Messages : 21 Date d'inscription : 06/12/2008

Le petit avait travaillé aux écuries toute la matinée, après son échappée à Ryes, le cheval de Fabien avait bien besoin de soins, et de repos surtout! Ainsi Dragonet avait remplacé la paille de tous les boxes, et déblayé la grande cour.
Alors qu'il sommeillait, caché sous un tas de foin, il entendit Gaspard l'appeler. Ni une ni deux il se releva, épousseta sa mise, et courut en direction des grilles du château.
Là il fit un aimable sourire à la belle Dame qui venait d'arriver, salua l'équipage qui se dirigeait vers les cuisines, et monta sur la voiture, menant d'une main de maître pour son jeune âge, les chevaux et la voiture devant les écuries, où il s'occuperait des chevaux et verifierait l'Etat de la carriole...

Vassal Messages : 479 Date d'inscription : 03/05/2009

De passage à Aurillac, un petit message sur le panneau d'affichage avait attiré son attention : une nourrice était recherchée... En une autre occasion, elle n'aurait probablement pas réagi particulièrement à cette information, mais là, Val connaissait les parents.

Répondant patiemment à ses questions, son parrain lui avait expliqué que Noeline de la Fléchère était une amie de Mimi, et qu'il la connaissait ainsi. Elle et son époux Fabien avaient récemment mis au monde une petite fille, répondant au prénom d'Albine.

Marie était d'abord restée sceptique : elle, nourrice ? Elle n'avait jamais eu d'enfants, et était encore bien jeune... Mais Val avait su la convaincre de tenter sa chance : c'était là une belle occasion d'obtenir une bonne situation, et de gagner une certaine reconnaissance, au sein d'une famille noble et influente. Et puis, elle gagnerait ainsi un meilleur salaire que lorsqu'elle travaillait à la mine ou dans les champs, tout ça en effectuant une tâche bien plus gratifiante : s'occuper d'une petite fille !

Un peu hésitante, Marie avait pris le chemin du domaine de Challiers, qu'on lui avait indiqué au village. Bien sûr, cela était tentant... Mais il fallait venir s'installer à Aurillac, et donc quitter Polignac... et surtout, quitter son parrain ! Il lui avait bien promis que cela ne changerait rien, qu'il fallait qu'elle s'occupe de son avenir, mais ces bouleversements lui faisaient tout de même un peu peur. D'un autre côté, travailler dans un château, s'occuper de la petite fille d'une noble famille, une première née qui plus est, cela lui paraissait magique, presque irréel... Assurément, elle serait mieux là que dans sa petite chaumière polignacoise...et puis, il était sûrement tellement plaisant de s'occuper d'un enfant !

La tête pleine de pensées contradictoires, elle était arrivée à l'entrée du domaine de Challiers, et, prenant une grande inspiration avant de se présenter au poste de garde, elle se dit finalement : il faut que je tente ma chance... c'est peut-être un tournant de ma vie qui m'attend ici !

Dynamisée par cette pensée, elle salua le garde qui se tenait devant son poste :

Bien le bonjour !
Auriez-vous l'obligeance d'annoncer à vos maîtres qu'une damoiselle candidate pour le poste de nourrice vient d'arriver ?
Je me nomme Mariechen, et suis originaire de Polignac.

Souriante, elle attendit que le vieil homme fasse son travail.

Domestique Messages : 36 Date d'inscription : 21/11/2008

Ron pich...

Ron pich...

Ron pich...

L'horrible sanglier courait toujours après la damoiselle en détresse, et Gaspard était son seul espoir. Il courait, courait, courait, à travers champs, une faux à la main, pour sauver la frêle jeune fille des défenses cruelles de l'animal. Ne craignez rien jeune enfant, Gaspard est là! La jeune fille hurlait: "AAAAAAAAAAAAAAAAH Gaspaaaaaaaaaaaaaard, sauvez-moiiiiiiiiiiii! Si vous m'arracheeeeeeeeez aux griffeeeeees de ce moOonstre, je vous promets que je vous fer..."

Gné?

Citation :: Bien le bonjour !
Auriez-vous l'obligeance d'annoncer à vos maîtres qu'une damoiselle candidate pour le poste de nourrice vient d'arriver ?
Je me nomme Mariechen, et suis originaire de Polignac.

AAAAAAAAAAH!

Toujours quand il était dans un bon rêve on venait frapper à la porte!!! Impossible que tout ça! Z'en avaient de bonnes les maîtres de maison, une nourrice? Mais pour quoi faire! L'marmot fallait l'pendre au porte-manteau, comme on fait dans les pauvres logis, et pis c'est tout!

Hum, certes damoiselle, certes.

Il était quand même garde de château, s'il vous plaît.

Maître Fabien et son épouse vous attendaient.
Suivez moi jusqu'au petit petit salon...

Ami(e) Messages : 7 Date d'inscription : 19/02/2009

Tani arrivait à vive allure sur le dos de Rupee... ayant chevauché toute la nuit d'on ne sait où... Elle arrivait en retard pour la "réunion"... Erf... satanées vacances!!! Elle avait décidément du mal à se motiver pour bosser... Mais il fallait ce qu'il fallait... A l'entrée du domaine, elle arrêta son cheval et descendit, se remit un peu, histoire d'être présentable... et elle franchit la grille pour arriver au poste de garde... Elle jeta un oeil à l'intérieur...

Coucou? Ya quelqu'un? Je suis Taniet... La filleule de Noeline et je viens pour la réunion dans le salon...
Pour Aurillac, oui...
Oh ne vous en faites pas pour moi, je connais les lieux et je suis pressée, je suis en retard en fait^^
Je trouverai mon chemin... Merci!

Sans attendre de réponse, elle passa le poste de garde et se dirigea vers l'écurie pour y laisser Rupee avant d'entrer dans la magnifique demeure.

Maitre des lieux Messages : 1332 Date d'inscription : 17/11/2008

Fabien, qui était caché dans le poste de garde pour faire une bonne blague à Tani et accessoirement pour l'acceuillir et la diriger jusqu'au petit salon, fut déçu de la voir courir jusqu'au Château... Grrr tanpis elle paie rien pour attendre.

Ami(e) Messages : 5 Date d'inscription : 04/12/2009

Alayne avait été alerté par un pigeon qu'elle devait se rendre au domaine de challier.
Elle arrive à l'adresse indiquée fortement impressionnée par la bâtisse qui se dresse devant elle.
Elle se présente au poste de garde et y rencontre Fabien.

Bonjour Fabien, je suis vraiment contente de te rencontrer.
Excuse moi de me présenter en cette tenue, j'ai chevauché toute la nuit pour me rendre ici, laissant pour quelques heures la mairie de Bourges dont je m'occupe actuellement.

Tu veux bien me guider, il me tarde de rencontrer Noéline et vos autres invités, voir des gens de Aurillac me fera le plus grand bien.

Maitre des lieux Messages : 1332 Date d'inscription : 17/11/2008

Alors qu'il pensait rejoindre les autres au petit salon, Fabien vit un nuage de poussière s'approcher de l'entrée du Château. Ce n'était autre qu'Alayne! Il courut à sa rencontre et tenant le cheval par la bride tout en pénétrant dans la cour de Challiers, il lui dit:

Alayne! Moi aussi je suis très content de te voir! Et surtout très touché que tu aies trouvé le temps de venir nous rendre visite! Je sais que c'est difficile en Berry, mais je ne doute pas que tu fais du très bon travail à Bourges, comme tu l'as si longtemps fait pour Auri.

Il sourit puis il dit:

Tu trouveras les autres au premier étage, je vous rejoindrai bientôt!

Ami(e) Messages : 5 Date d'inscription : 04/12/2009

Merci de ton accueil Fabien, le temps d'installer ma jument à l'écurie et je vais rejoindre les autres

C'est en calèche que Gypsie et Jazon Duchesne de Marigny-Viverols prirent la route en direction du domaine de Challiers.
C'était la première fois qu'ils s'y rendaient.
Ils avaient déjà eu l'occasion de recevoir leurs cousins chez eux en leur hostel à Clermont ou bien de les rencontrer en l'hostel de Marigny. Ils les croisaient aussi ici et là au chateau de Clermont.

Le bruit des sabots était étouffé par la neige épaisse qui était tombée ces derniers jours.
Jazon qui menait à grande allure l'attelage se tourna vers son épouse emmitouflée dans son manteau épais, capuche remontée. Seul, son charmant minois apparaissait.

Mais déjà on apercevait au loin le manoir de Challiers.
Bien belle demeure où logent nos cousins !

L'attelage entra dans la cour du chateau.
HOOOOOOLAAAAA ! s'écria Jazon en tirant sur les longues rênes.

La calèche s'immobilisa. Des jets de fumée sortaient des naseaux des chevaux qui encensaient sur place.

Nous y sommes Gypsie !

Jazon attacha les rênes à la calèche et sauta à terre.
Il fit le tour du carosse et s'approcha de son épouse, tendant les bras pour la prendre par la taille.
Attention mon coeur, ca glisse !

Ecuyer Messages : 21 Date d'inscription : 06/12/2008

Tout occupé à déblayer la cour du Château de toute la neige qui y était tombée ces derniers jours, l'escuyer Dragonet entendit à peine le tumulte des roues d'une litière, cheminant jusqu'aux portes, restées ouvertes. Le jeune garçon déposa ses outils contre le battant de la remise, et réajusta sa tenue. En effet le vieux Gaspard était occupé au Château et les mystérieux visiteurs devaient être acceuillis. Oh et puis il avait l'habitude d'acceuillir les grandes personnes, les amis, la famille, Aurillac... Beaucoup de monde passait par Challiers.

Aérant à la hâte quelques boxes, il se remit en mémoire les mots exacts qu'il devait prononcer. Quelques minutes plus tard il était fin prêt, et hop direction les grilles. Droit comme un I, il s'adressa à l'homme et à son épouse:

Messire, Ma Dame, soyez les bienvenus à Challiers.
Messire Fabien et Dame Noeline son épouse seront bientôt prêt à vous recevoir dans le petit salon.
Je vais conduire votre voiture près des écuries, vos chevaux y trouveront repos et bons soin avant de reprendre la route.

Il afficha un large sourire, qui découvrait deux rangées de petites dents.

Mais pour l'heure, suivez-moi!

Jazon venait de déposer son épouse sur le sol enneigé quand un gamin s'approcha.
Il était correctement habillé. Ce ne devait pas être un simple gamin de ferme.
Et l'accueil qu'il leur fit le confirma à Jazon.

Messire, Ma Dame, soyez les bienvenus à Challiers.
Messire Fabien et Dame Noeline son épouse seront bientôt prêt à vous recevoir dans le petit salon.
Je vais conduire votre voiture près des écuries, vos chevaux y trouveront repos et bons soin avant de reprendre la route.

L'enfant, se tenant bien droit les gratifia d'un sourire et rajouta :
Mais pour l'heure, suivez-moi!

Jeune homme, dame Gypsie et son époux, Jazon Duchesne de Marigny-Viverols vous remercient pour votre accueil.
Nous vous suivons !

Jazon tendit son bras à Gypsie. Il ne voulait pas qu'elle glisse et risque de tomber.
Et le bras de son épouse sur le sien, ils suivirent l'enfant vers le chateau et le fameux petit salon.

Au grand galop, un cavalier approchait du chateau de Challiers.
Il entra dans la cour et tira fortement sur les rênes. Le cheval glissa sur la neige mais parvint à se rétablir et s'immobilisa.
L'homme mit pied à terre.

Hola ! Quelqu'un !

Le cavalier tenait d'une main les rênes de sa monture et de l'autre sortit de son manteau un rouleau de parchemin.
L'intendant lui avait dit d'aller au plus vite remettre ce pli au vicomte de Ravel.

Domestique Messages : 36 Date d'inscription : 21/11/2008

Alors qu'il s'occupait de quelque affaire dans la cour du Château, pour remplacer le petit Dragonet qui déjà était parti pour une de ses longues promenades dans les collines, le vieux domestique vit arriver un cavalier, visiblement pressé. L'homme arrêta sa monture au beau milieu de la cour, après les grilles, et héla quelqu'un. Gaspard se dirigea vers lui.

Hola messire, que voulez-vous donc?
Vous semblez pressé.

Un vieil homme s'approcha du cavalier.
Hola messire, que voulez-vous donc?
Vous semblez pressé.

Je dois remettre ce pli au vicomte de Ravel.
C'est son intendant qui m'envoie.
Où puis je le trouver ?

Domestique Messages : 36 Date d'inscription : 21/11/2008

Gaspard, méfiant comme à son habitude, observa le cavalier de pied en cap, avant de lui indiquer la porte du Château.

Le Vicomte et son épouse se trouvent dans le petit salon, avec les Seigneurs de ce Château, suivez le couloir, il s'agit de la dernière porte sur votre gauche.

Après tout s'il savait qu'il se trouvait ici, ce ne pouvait pas être quelqu'un de malhonnête.

Merci !

Le cavalier tendit les rênes de sa monture au vieil homme et partit d'un pas alerte vers le chateau.
Il entra dans la demeure, suivi le couloir et parvint au salon.

Messages : 16 Date d'inscription : 07/05/2010

Xelia reçut un bon matin un courrier...Pas n'importe quel courrier, il était cacheté d'une certaine façon, le sceau était d'un rouge intense...Et des lettres en latin ornait celui ci, c'était une invitation de Noeline et Fabien...Etrange...Que pouvait il vouloir à Xelia ? Oui ils étaient très proche, mais surout Xelia de Noeline...Fabien restait assez méconnu pour elle, du moins elle avait toujours tenu de bon rapport avec mais ne le connaissait pas autant que Jrag ou Noeline, ce qui semblait assez normal...

Elle se leva donc dans la précipitation, prenant ces habilles les plus convenables...Catastrophe...Toujours pareil, ces uniformes...Elle n'avait rien de mieux à se mettre...Elle l'enfila donc, et enfourcha son destrier...

Elle arriva après quelques longues heures à cheval au domaine de Challiers, celui-ci était imposant, et pas des moins lugubres...Devant les portes, un poste de garde...Chaque domaine détenait un poste de garde, elle avait été déjà invité de nombreuses fois chez des Nobles...De Guy à Anyenka, elle en passait...

Elle descendit, faisant un bruit étouffé avec ces bottes de cuirs...et vint se présenter au garde...

Bonjour Messire...Je suis Xelia, j'ai reçu une invitation de votre Seigneur...

Elle lui tendit, lui décrochant un sourire, et attendant qu'il veuille bien lui ouvrir les portes...

Domestique Messages : 36 Date d'inscription : 21/11/2008

Ma doué! Crénom de crénom! V'là qu'on tambourinait encore à la grille! Il devenait de plus en plus impossible au vieux Gaspard de profiter d'une après-midi calme à l'ombre de la tour de guêt, à qui venait le trouver pour un travail, à qui voulait voir les vicomtes... La vie était devenue bien pénible pour le vieillard, qui arriva à grand peine au bas des escaliers qui conduisaient à la grille d'entrée du castel.

Citation :: Bonjour Messire...Je suis Xelia, j'ai reçu une invitation de votre Seigneur

...

Ahem, une femelle, va falloir parler intell...intleegi...tinllegi...intelligiblement. J'aime pas ce mot. C'est qu'il en arrivait souvent des femelles à Challiers, et aucune qui finissait dans la guérite de gaspard, que la vie était cruelle... Bon, hum, où en étions-nous?

Certes, certes, ça se falsifie une invitation, qui qui m'dit que c'est pas une fal..falassi...falsifica...falsicatino...un truc qui n'est pas vrai? Hein? Hein? Hein?

Hum, point trop n'en fallait.

Ouais, bon, entrez.
Z'avez un ch'val? Le p'tit Dragonet s'en chargera.
Les châtelains vous attendent au petit salon, j'vous accompagnerais bien mais j'ai une siest...du travail qui m'attend.

A la r'voyure dame.

Beh voilà, à lui les damoiselles en détresse qui peuplent la plupart de ses songes.

Missive en main, le Balsac arrive au poste de garde. Fort heureusement pour lui - parce que pour les proprios, c'est plutôt inquiétant - le bonhomme qui monte la garde ronfle comme un malpropre, si bien que l'entrée du domaine devient tout à coup beaucoup plus facile à repérer. Il passe donc triple galop, le bougre ne se réveille pas, et pourtant il y aurait de quoi. Fidèle à son habitude, il sauta de sa monture sans plus de cérémonie, le valet qui le suivait saurait bien chercher où ranger la bestiole, puis il s'enfila dans la demeure.