Présentation au poste de garde

Ami(e) Messages : 6 Date d'inscription : 20/02/2009

Finalement, se disant qu'elle serait totalement en retard si elle se changeait, elle laissa sa tenue dans les fontes de sa monture qu'elle attacha à la grille.
Elle ouvrit le grand portail, courant après l'homme qui marchait toujours vers le castel. Soit il ne l'avait pas entendue, soit il était un peu sourd.

Arrivée à son niveau, elle lui dit, le faisant sursauter :

Bonsoir, mon brave ! Ne vous inquiétez point, je connais la maison... Damoiselle Lostris, d'Aurillac.
Je vais bien trouver le chemin pour rejoindre la salle de réception pour l'anoblissement de Dame Xelia.

Puis, elle fila devant lui, le laissant ébahi.

C'est à cheval que le couple Duchesne de Marigny-Viverols se rendit au domaine de Challiers chez leurs cousins de la Fléchère.
Les chevaux foulaient la première neige d'hiver qui était tombée sur les paysages d'Auvergne. Leurs cavaliers emmitouflés dans leurs capes épaisses riaient de leurs écarts et de leurs allures relevées comme si la neige brulait leurs sabots.

C'est dans une ambiance ludique que chevaux et cavaliers atteignirent le manoir.
Jazon posa sa main sur la lettre sous sa veste qu'il avait reçu la veille à son hotel de Clermont.
Il avait été agréablement surpris par la demande et surtout très touché qu'on lui fasse l'honneur d'une telle responsabilité. Jazon était conscient qu'être le parrain d'un enfant était une grande responsabilité. Vis à vis de ses parents, car il allait devenir à son tour un "parent" pour cet enfant.
Gypsie lui fit un immense sourire à cette nouvelle.

Ola du chateau !
Gaspard ! Etes vous là ?

Le serviteur devait se faire vieux. Peut être qu'il avait été remplacé par un plus jeune à l'accueil, surtout par ces temps de froidure.

Jazon mit pied à terre et vint aider Gypsie à descendre, comme à son habitude, lui donnant un doux baiser.

Ténèbres se mit à se frotter contre son cavalier.

Domestique Messages : 36 Date d'inscription : 21/11/2008

Le vieux Gaspard était toujours là, vieux, fourbu et rapiécé, mais toujours là.
Pour le confort de leur portier de légende, les vicomtes avaient un peu amélioré le confort de sa guérite: des croisillons avaient été apposés aux fenêtres et un petit brasero trônait contre le mur de chaux attenant à la muraille de Challiers.
Il fallait savoir que la vie était rude dans cette partie de l'Auvergne, et que les choses n'allaient pas s'améliorer, les villageois prévoyaient une année de plus un hiver rigoureux et sans pitié, particulièrement pour les personnes d'un âge certain.

Quoi qu'il en fut, il était là, prêt à ouvrir la grille à qui de droit. Et ce qui de droit arrivait à l'instant.
En effet, Jazon et Gypsie, les cousins Marigny, arrivaient tout juste de Clermont, et attendaient d'être accueillis, dans la cour du château. Gaspard se leva difficilement, le fessier légèrement endolori par la rudesse du froid challiérois, et s'exprima en ces mots:

Vicomte et vicomtesse Duchesne! Soyez les bienvenus à Challiers! Il y a longtemps que mes maîtres n'ont eu le plaisir d'une visite de votre part!
Vous avez de la chance, toute la famille est réunie, Fabien, Noeline, la jeune Albine et le petit Emery. Mais je parle trop, je vais vous faire attraper la mort, entrez-donc, ma génisse d'épouse prendra vos fourrures et vous conduira au petit salon, ou ailleurs.

Il afficha un large sourire édenté et indiqua au couple la petite porte au bas de la tour principale.

Le vieux Gaspard était bien là et il accueillit chaleureusement le couple clermontois.
Il leur désigna une porte qui donnait dans la tour principal du castel.

Merci Gaspard !
Allez vous mettre au chaud !
Nous allons bien nous y retrouver.

Jazon mit une tape légère sur l'épaule du vieil homme qui leur souriait.
Puis il présenta son bras à Gypsie et ils se rendirent vers la batisse.

Domestique Messages : 35 Date d'inscription : 19/11/2008

Leontine surveillait du coin de l'œil des brioches qui gonflaient au coin de la cheminée avant de les enfourner et de les servir en dessert le soir même. Les maitres aimaient bien faire ripaille et leur servante fort heureusement était bonne cuisinière, ce qui n'était pas pour leur déplaire.
Dame Noeline lui avait d'ailleurs toujours laissé carte blanche et n'avait jamais regretté chantant souvent les louanges de la vieille femme.

Elle vit arriver par la porte restée entre ouverte afin de laisser passer un peu d'air frais dans les cuisines surchauffées, un couple dont elle se souvenait vaguement. Elle s'approcha sur le pas et vint les accueillir.

Bien le bonjour, Monseigneur, Madame, je vous reconnais j'crois bien, z'êtes des cousins de monsieur le Vicomte, si j'me rappelle bien.
Je vous accompagne au petit salon, Madame la Vicomtesse est surement en train de broder à la croisée.

Petit sourire narquois de Leontine qui savait fort bien que jamais, jamais Noeline ne se livrait à ce passe temps mais uniquement à la réalisation de son herbier.

La porte s'ouvrit devant Gypsie et Jazon et apparut la brave Léontine.
Une douce chaleur venant des cuisines vint jusqu'à eux ainsi qu'une bonne odeur qui fit frémir les narines de Jazon.

Elle les accueillit leur proposant de les conduire au petit salon.

Bonjour Léontine.
Merci à vous. Nous vous suivons.

Jazon retira sa cape qu'il remit à la servante et aida Gypsie à se débarasser de la sienne.
Puis ils suivirent la vieille femme jusqu'au petit salon.

Marraine Messages : 46 Date d'inscription : 16/09/2010

Androlyne n'était plus revenue à Challiers depuis quelques mois déjà, et elle fut ravie de recevoir l'invitation des la Fléchère Marigny.
Elle proposa à sa fille de l'accompagner, et à sa grande surprise elle accepta avec plaisir.
Ces derniers temps l'adolescente troquait ses tenues de paysannes pour les robes de sa mère et elle s'amusait à jouer les grandes dames ce qui faisait rire Androlyne aux larmes.

La mère et la fille s'étaient habillées chaudement pour le voyage et se collaient l'une à l'autre sous l'épaisse couverture de fourrure dans la carriole qui les menaient au domaine de Challiers.

Elles arrivèrent à la nuit tombée et à peine avaient elles mis pied à terre que le vieux gardien les accueillait de son sourire édenté

Bonsoir mon ami, nous sommes Kénane et Androlyne de Castellane et nous sommes attendues par Madame la Vicomtesse et Monsieur le Vicomte

Domestique Messages : 35 Date d'inscription : 19/11/2008

La Leontine avait bien vu arriver un attelage, elle avait bien vu une belle Dame et une jeune fille en sortir. Elle avait entendu aussi que la Dame s'était présentée à la guérite de son bon à rien de Gaspard. Mais surtout, elle avait vu que la Dame restait plantée devant et attendait toujours dans le froid et les pieds dans la neige qui recouvrait peu à peu le pays.

Son sang commença à bouillir et armée d'un balai, elle se dirigea vers le poste de garde.
Elle fit une révérence gauche mais sincère aux arrivantes et bredouilla quelques excuses.

Ah Mes Dames, j'm'excuse hein, d'êtes mariée à un bon à rien pareil à c't'heure. Venez vous mettre à l'abri au Chateau, les maitres sont dans le petit salon, je vous y conduis tout d'suite. Vous ne refuserez pas un bon feu d'cheminée j'suis sûre.

Mais avant, j'ai une petite chose à faire, bougez pas j'arrive tout d'suite, là.

Alors elle se plaça devant la petite porte entre ouverte sur un Gaspard endormi et ronflant comme il se doit quand on cuve le bon vin dérobé dans la cave de son seigneur. Levant les bras au dessus de son tête, elle abattit le balai dans la porte au ras des pieds de l'homme.

Boudiou Gaspard !! C'est t'y pas des manières ça ! Laisser les gens attendre comme ça dans la neige ! Si c'était moué le maitre ici, y'a longtemps que j't'aurai demander de déguerpir de ce chateau !
M'sieur Fabien il est bien trop bon avec toi, t'es qu'un bon à rien, c'est tout c'que j'ai à t'dire pour l'heure !

Puis se retournant avec son meilleur sourire, elle fit signe aux deux dames de bien vouloir la suivre au Salon.

Marraine Messages : 46 Date d'inscription : 16/09/2010

Androlyne regardait l'homme souriant devant elle et s'aperçut qu'en fait il dormait ! Heureusement que Léontine, le pilier des domestiques de Challiers, une femme plus qu'énergique, arriva à leur rescousse avant qu'elles ne gèlent sur place.

Elle les fit entrer au chaud puis alla réveiller le gardien d'un coup de balai qui fit rire Androlyne aux larmes.

Merci chère Léontine, nous vous suivons avec plaisir auprès du feu, je ne sens presque plus mes pieds ...

ne soyez pas trop dur avec ce pauvre Gaspard, avec ce froid, il faut bien qu'il trouve du réconfort dans la bouteille

La mère et la fille suivirent Léontine le long des couloirs

Messages : 10 Date d'inscription : 23/01/2011

Perdue … Et en retard … Et … ben vraiment perdue là.
Elle le savait qu’elle aurait du partir avec Marie quand elle a pris la route au départ de La Trémouille. Elle le savait oui et pourtant non, elle était restée, s’obstinant comme toujours. Restant pour dieu sait quelle bonne raison encore qu’elle avait cru bon de prendre en compte.

Résultat, le voyage pour venir assister au baptême de son amie avait été un peu long et surtout silencieux. Pour une bavarde comme elle, c’était terrible !

C’est pour ça que dès les grilles du domaine, en espérant que ça soit le bon, furent enfin en vue, elle activa Pasivite, sa jument, d’un coup de talons sur les flancs pour gagner le plus rapidement possible le poste de garde.

Sans même prendre le temps de descendre de sa monture, elle commence…

Olaaaa ! Il y a quelqu’un ? Je suis attendue, enfin normalement, pour un baptême, enfin non deux ou même trois mais ils se font en même temps je crois, vous savez si je suis au bon endroit ? Non parce que, c’est pas simple de vous trouver hein ! Personne en route pour me renseigner rien ! Devriez penser à baliser la route depuis …. Ben depuis le Poitou voilà, ça, ça m’aurait aidé ….

Le pauvre garde à l’entrée devra lutter pour essayer d’en placer une et il a surtout intérêt à lui couper la parole parce que partie comme elle est, elle peut tenir encore un long moment.

Messages : 10 Date d'inscription : 23/01/2011

Devant le silence édifiant du garde, elle continue sur sa si belle lancée.

Oui parce que, vous serez d'accord avec moi, que le paysan dans son champ, quand je lui ai demandé où je devais me rendre pour le baptême de Marie ... Il m'a regardé comme si je sortais d'Anjou. Voyez l'genre ! P'têt pas remarquez, faut être Poitevin pour comprendre le sens là ...
Bref, je disais donc, que ce paysan, ben il n'a même pas su me dire si je devais prendre à droite ou à gauche à l'intersection !
C'est quand même pas possible qu'un si beau domaine, enfin de ce que je peux en voir d'ici,et la brunette qui se lève un peu sur son cheval pour essayer d'en voir plus, de ce coté des grilles pour le moment, ne soit pas connu plus dans la région. Du coup, moi, ben j'ai mis bien plus de temps que prévu pour venir. Parce que, bon j'vous le dit en confidence hein, mais la marainne c'est moi ! Si, si, j'vous assure. Même que j'en suis pas peu fière ! Alors bon, j'aurai bien aimé pouvoir passer un peu de temps avec ma future filleule avant la cérémonie, lui faire réviser ses livres Saints, tout ça ... Enfin voyez quoi ...

On ne sait pas si le pauvre voit ou pas, s'il dort ou cherche seulement un bâton pour assomer la pipelette, mais en tout cas, il la laisse déverser son flot de paroles.

Domestique Messages : 32 Date d'inscription : 11/02/2009

[ nos plus plates excuses, j'avoue avoir raté l'arrivée de Allydou et je ne suis pas la seule on dirait .... /me jette un regarde noir vers Gaspard ]

Trottinant, toujours la tête en l'air, Fanchon revient de la demeure des maitres où elle a conduit une belle dame quelques minutes plus tôt.
Elle a reprit le cours de son histoire avec le beau chevalier et cherche un coin où elle pourrait se cacher pour s'adonner à son fantasme et terminer sa rêverie tranquillement.

Repassant de nouveau dans la cour, elle lorgne vers Gaspard, juste pour voir s'il a repris sa place dans sa guérite et là .... ah non hein !! J'ai pas que ça à faire moi, de faire celle qui remplace ce bougre de .... Une autre dame, celle là parlant devant la grille mais à qui ? à quoi ?

Gaspard ? t'es là ? ohhhhhh je le ferais rouer de coup si je pouvais !

Huuuuummm ! Ma Dame ? heu pardon mais y'a personne là ! le garde il est ... je sais pas où il est et moi je suis Fanchon, heu la soeur de Drago ... pfff elle s'en fiche surement Fanchon tais toi et fais bonne figure !

Donc si vous voulez bien me suivre, je vous conduis à l'intérieur, il y fera plus chaud hein ? Pardon mais j'ai pas l'habitude moi vous savez, normalement il y a Gaspard là mais ...

Venez tout le monde est convié au Petit Salon, Damoiselle Albine doit déjà accueillir les autres invités.

Messages : 10 Date d'inscription : 23/01/2011

[Absolument aucun souci, ça m’a amusé de faire mon post de pipelette.
Par contre, on m’a promis un garde à l’entrée, Ally va l’attendre, non mais ! ^^]

Gaspard ? t'es là ?

Hein quoi ? Où ça ???

Pas de blague hein, la brunette elle n’a pas peur de grand-chose, mais des rats, si ! Et depuis toute petiote, à l’époque ou son grand-père les appelait comme ça, pour elle, un gaspard est un rat, et de la plus grande espèce.

Opérant discrètement une subtile marche arrière de Pasivite, la pauvre qui venait juste de trouver un chardon tout à fait à son gout, elle s’éloigne avant d’en avoir vu plus.
N’arrivant pas à manœuvrer plus sa jument, elle est donc tournée de trois-quarts par rapport à la jeune femme qui se présente.

Comprenant sa méprise, le Gaspard ne serait pas animal mais humain, elle grimace en essayant encore de tirer sur la bride pour finir son tour tout en répondant à Fanchon.

Ha ! Je crois que j’ai mal compris, vous m’excuserez. J’ai pensé à un gaspard… Enfin bref …
Je suis Allydou, une amie de Marie, enchantée demoiselle Fanchon, sœur de Drago…
Je suis bien contente de vous voir. Je crois que votre garde a fait un malaise ou quelque chose du genre. J’vois bien le haut de son crane dans la guérite, mais il ne répond pas.
Je m’inquiète, parce que bon, moi toute seule je ne savais pas quoi faire. Comprenez ?
Je suis sûre que demoiselle Albine n’aimerait pas savoir que nous laissons ce … Gaspard, gloups décidément, elle a un peu de mal quand même à s’y faire, sans assistance. Comment seraient accueillis les prochains invités ?!

Ayéééé ! Miracle, Sainte Boulasse soit louée ! Pasivite accepte, enfin, de faire face à l’entrée. Pas trop tôt.

Hum dites moi Fanchon, vous le savez, vous, que rien n’indique la direction de ce domaine depuis le Poitou ?! ….

Messages : 18 Date d'inscription : 25/01/2011

Le message était arrivé alors que les bohémiens étaient en vadrouille en Anjou pour le compte de la mairie de Thouars, qui en avait bien besoin. Le pauvre pigeon semblait épuisé par le voyage et surtout par le fait de chercher la carriole qui bougeait tout le temps, d'ailleurs Zézé se demandait toujours comment ces bestioles pouvaient les trouver où qu'ils soient.
Deux mules, deux bohémiens au dessus desquels volait un corbeau, une carriole d'où sortaient des cris de canard et de singe ... voilà ce qui se présente à la porte du domaine de Challiers, demeure et terres des De la Fléchère Marigny.

Devant la porte deux femmes, une que les gitans connaissaient et l'autre semblait être de la maison.

- Bonjour Dames ! Dit Zézé en descendant de la carriole, nous sommes invités pour les baptêmes ... pouvons-nous, s'il vous plait, mettre notre carriole dans le parc, le temps de notre séjour ? ... Dame Allydou, il semblerait que nous ayons suivi la même route
depuis le Poitou !

D'un coup la gitane file vers la carriole, en ouvre la porte, entre pour en ressortir aussi vite avec une chose emplumé entre les mains qu'elle tend à Fanchon.

- Je vous le rend, il n'est pas très en forme, je pense qu'il a eut du mal à nous trouver, mais il est en vie et il commence à parler canard !

Messages : 16 Date d'inscription : 07/05/2010

Un pigeon avait survolé jusqu'à Thiers lui annonçant le Baptême des enfants de ses Seigneurs...Ni une ni deux la jeune femme prît sa monture pour se rendre aussi vite qu'elle le pouvait au Domaine de Challiers, demeure qu'elle connaissait bien au goût prononcé d'une femme remarquable : Noeline...

Elle était vêtue noblement, c'était la nouvelle grande mode de sa garde robe, pourtant elle ne fréquentait guère Semias, mais il semblait lui avoir transmis ce virus de la Noblesse pour certaine chose...Comme le manger, ou la façon de se vêtir et boire...Elle se demandait déjà si Jrag serait en train de picorer le buffet discrètement tel un goinfre, ou si Fabien charmerait quelques jolies femmes présentes pour rendre un peu plus jalouse Noeline comme il savait si bien faire...
Elle se souvenait encore de ce baiser langoureux, et tendre...Noeline avait une sacré chance !

Quoi qu'il en soit, tout était en l'Honneur des Enfants du célèbre couple du Bourbonnais, et il avait fallu prendre quelques cadeaux sur elle afin de les récompenser pour cette grande étape dans la vie...Elle se demanda qui officierait la messe et les baptêmes puis se présenta enfin à la porte de garde...

Bonjour Gaspard - Elle le reconnût aussi tôt...

Auriez vous l'amabilité de prendre ma monture et de bien vouloir m'indiquer le chemin à prendre ? Tout en descendant de son destrier blanc...

Domestique Messages : 32 Date d'inscription : 11/02/2009

Elle avait pourtant bien tout fait comme il faut, saluer la Dame, se présenter, inviter à entrer mais le cheval commençait une marche à reculons qui surpris la jeunette, quelque chose ou quelqu'un inquiétait la visiteuse.

J’ai pensé à un gaspard… Enfin bref …
Je suis Allydou, une amie de Marie, enchantée demoiselle Fanchon, sœur de Drago…

Bouche bée, prête à rétorquer, Fanchon s'aperçut qu'elle ne comprenait pas grand chose dans tout ça, un Gaspard ? bah oui Gaspard quoi !! La dénommée Allydou était d'humeur volubile et Fanchon l'écouta disserter sur l"état du garde pour le moins complètement avachit dans sa cabane.
Je crois que votre garde a fait un malaise ou quelque chose du genre. J’vois bien le haut de son crane dans la guérite, mais il ne répond pas
Meuh non M'dame, vous savez Gaspard c'est son état normal là, il est pas pire, pas mieux, juste comme toujours.

La rousse se pencha alors vers Allydou, l'air confidente au possible, cachant sa bouche d'un revers de main : vous savez la pauvre Leontine, sa femme, elle est bien courageuse, la pauvre, mariée à un homme pareil !
Elle s'arreta un moment puis repris sur le même ton : ça m'arrivera pas à moi, ça non !

Le flot de paroles ne cessait pas et une remarque fit tiquer la jeune fille.

Hum dites moi Fanchon, vous le savez, vous, que rien n’indique la direction de ce domaine depuis le Poitou ?! ….

Le poitou ? Mazette c'est quoi ça encore ? Troublée mais ne voulant paraitre totalement ignorante, Fanchon rétorqua :

oh moi vous savez je vis au village et parfois ici quand le cœur m'en dit et la seule route que je connaisse est celle qui mène au Chateau de Dame Noeline et Messire Fabien, et les chemins de croisée autour mais pour le reste .... vous savez moi je suis la soeur de l'écuyer de Monsieur le Vicomte, Dragonet, c'est pour ça que j'ai le droit de venir ici, j'aide parfois Leontine, ou alors je regarde les belles robes de Dame Noeline quand elle n'est pas là mais ... Fanchon se demandait bien pourquoi elle parlait autant avec cette Dame.
Bah alors, faudra le dire aux châtelains que leur château on le connait pas !

Perplexe, la jeune paysanne cherchait le moyen de convaincre Dame Allydou de la suivre car Gaspard était surement encore loin d'émerger des brumes éthyliques qui entouraient son esprit. C'est là qu'une carriole arriva au détour du chemin et que deux personnes ressemblant à des gitans se présentèrent à la porte.

nous sommes invités pour les baptêmes ... pouvons-nous, s'il vous plait, mettre notre carriole dans le parc, le temps de notre séjour ? ... Dame Allydou, il semblerait que nous ayons suivi la même route depuis le Poitou !

Poitou ? faudra qu'elle demande à Dragonet qui est ce Poitou dont tout le monde parle tant

Fanchon sourit en voyant l'attelage car rien de tel n'a jamais franchit les portes de Challiers et pour une fois, ça promettait de la distraction.

Heu ... oui entrez dans la cour là, il y a de la place là bas, voyez près du puit.

Le temps de dire ouf et une bestiole lui fut collée entre les mains, une bête qu'elle regarda sans comprendre.

Il commence à parler canard ? !!!! mais ...
Les yeux de Fanchon s'arrondirent, elle ne savait pas si elle rêvait encore ou pas, non dans ses pensées il y avait un prince charmant dans ses bras, pas un ... canard !!

Brusquement, elle se dirigea vers la guitoune, considérant que tout ceci avait assez durer pour le moment.

Gaspaaaaaaaard !, Gaspaaaaaaaaaaaaaaaaard ! sa voix monta dans les aigus, elle était prête à chercher un seau d'eau au puit pour le reveiller mais le bougre releva la tête au moment ou une autre jeune dame arriva mettant pied à terre, elle l'apostropha ce qui eut pour effet de le revigorer instantanément.
Fanchon soupira, et fit signe à toutes ces personnes de la suivre, elle les conduisit vers le Petit Salon ou Noeline devait surement attendre en regardant ce joyeux manège par la croisée.

Messages : 27 Date d'inscription : 25/01/2011

...C'est les conversations plus que l'arrêt du vago qui avaient réveillé le bohémien vautré sur une peau de bête, laquelle se plaisait-il à raconter à qui voulait l'entendre avait jadis appartenu à une brebis Ecossaise qui ne faisait pas bêêê mais êêêêb. Définitivement réveillé après que sa compagne fut entrée puis resortie avec une de leurs volailles sous le bras, Sandino du fond du vago se mit à crier.

- Zézé !!...Zézé !! dové siamo ? Cosa stai faccendo ?...Zézé !!HO !! Zézé rispondi porca miséria !!

Domestique Messages : 36 Date d'inscription : 21/11/2008

Qoué, mais qoué la Fanchon?!?

On n'peut décidément point piquer un clopet tranquillement ici!
J'y aurais su, j'aurais trouvé une place ailleurs! Comment qu'c'est qu'on est traités dans cette maison!
Manquerait plus qu'on travaille!

Le vieux ronchon était furieux, il n'avait plus aucune chance maintenant de rattraper la donzelle qui hantait ses rêves quelques minutes plus tôt, laquelle avait disparu dans les tréfonds de son imagination, ô combien fertile.

Voui? Un baptême! Ah! Un baptême! Certes oui!
Un marraine! Ben tiens une marraine! Certes mais certes!

Entrez donc, ma dame, non parce que vos histoires moi hein...

Gaspard sentit instantanément le regard amusé de Fanchon, qui n'hésiterait pas une minute à tout dire à la Léontine, rêche comme une huitre et laquelle n'hésiterait pas une seconde à lui flanquer une rouste pour son comportement déplacé à l'égard des invités.

...m'intéressent grandement, vous savez.

Hum.

Vous trouverez la dame Marie et les vicomtes dans le petit salon, auquel vous accéderez par cette petite porte en bas de la tour, là-bas.

Pfiou, lança-t-il discrètement en regardant s'éloigner la poitevine.

Ah, encore des invités, ça n'en finissait donc jamais!

Dans la cour, une roulotte? Où donc?
Ah, créfieu, mais point de problème ma bonne dame, not'écuyer Dragonet se f'ra un plaisir de s'en occuper, de même que de vos chevaux!

Pis l'canard, ou le pigeon, ou le truc en plumes là, ma cuisinière d'épouse pourra le farcir pour faire bonne pitance! Sa farce est fameuse! Ah voui!

Pour le baptême sinon vous pouvez suivre la dame là-bas, vous retrouverez Albine et les vicomtes.
Pis quel est donc ce dialecte étrange qu'elle parle votre roulotte?

Messages : 2 Date d'inscription : 25/01/2011

Rick avait appris la nouvelle du baptême de Mariechen et des enfants de Fabien et Noeline, grâce à une information dans les vestiaires de soule. La jeune souleuse, bientôt poitevine, avait bien précisé que le domaine de Challier n'était pas comme un terrain de soule et qu'il fallait se présenter. Il n'y avait pas à dire, c'était vraiment compliqué un noble quand même. Ils manquaient tous de convivialité quand même. La Maison du Très-Haut n'était-elle pas ouverte à tous ! Si maintenant, il fallait montrer patte blanche pour se recueillir avec quelques membres de la communauté, ce n'était plus du tout aristotélicien cela. Le jeune homme avait haussé les épaules mais par amitié pour sa jeune coéquipière, il avait choisi de se plier à cette étrange règle. Accompagné de sa fille Patience et de son fils Esteban, tous les deux devant lui, sur le cheval, le jeune homme en passe de dire ses voeux pour devenir curé, se présenta au poste de garde !

Bonjour ! Je viens accompagner Mariechen et les enfants Marigny, sur le chemin de la vérité ! Pourriez-vous m'indiquer le chemin de la chapelle ?

Messages : 19 Date d'inscription : 25/01/2011

La rouquine avait voyagé seule sans ses parents, sans doute arriveraient-ils plus tard, ils avaient quelques affaires à régler en privée, oui bon... Ca, ça les regarde, moi je ne fais que raconter ce qu'ils disent. Eléa avait également aidé sa cousine Carmen et son petit cousin Alexandre, ils allaient se faire baptiser en février et ils avaient besoin d'aide, surtout Alexandre, il était si jeune et puis il aimait beaucoup Eléa et rien que pour ça, Eléa l'avait aidé. Puis, elle avait pris un coche et sous bonne escorte, la voilà qui se rendait au baptême d'une autre cousine, Albine, Eléa aimait bien Albine, parce qu'Albine elle avait toujours des très belles robes et des beaux rubans, alors Eléa était ravie. Eléa avait une fois de plus retourné le château de ses parents pour trouver une belle robe. Une violette cette fois avec des beaux rubans. Une fois arrivée à Challiers.

Le coche s'arrêta devant les grilles, il y avait du monde, la mini baronne descendit en tenant ses jupons et bien entendu, elle avait une besace avec un cadeau pour sa cousine Albine. Mais aussi pour son cousin Emery qu'elle ne connaissait pas encore très bien. Elle trouva son oncle d'ailleurs et ses enfants, elle les salua avec un grand sourire, pas de bises, elle était bien trop chargée entre sa besace et ses jupons.

Bonjour, je suis Eléa de Toggenburg-Marigny, je viens pour les baptêmes de mes cousins Albine et Emery et aussi pour leur nourrice. Vous seriez bien aimable de me laisser passer, foi de Marigny ! Et aussi mon oncle et mes cousins.

Eléa montra d'un coup d'oeil Rick et ses enfants. La mini baronne ne se laissait pas faire !

Marraine Messages : 46 Date d'inscription : 16/09/2010

Androlyne s'est levée aux aurores comme chaque matin, pour faire sa tournée journalière des mines. Elle sort de la dernière mine exténuée et noire comme un mineur, rêvant à un bon bain chaud et à quelques heures de repos.
Mais son fidèle valet Barnabé l'attend devant la carriole, les deux mains sur les hanches avec sa mine des mauvais jours

si vous ne voulez pas arriver en retard au baptême de votre filleul, il faut nous mettre en route tout de suite pour Challiers

Oh nonnn, j'avais oublié .... je ne peux pas partir comme ça, il faut passer à Lavault Ste Anne pour me laver et me changer et prendre mes affaires quand même....

Victorine a préparé vos affaires dans votre malle et elle est à l'arrière de la carriole pour vous aider

Devant toute cette organisation domestique, Androlyne sourit et grimpe dans le fiacre dans le quel Victorine a déjà préparé de quoi la rafraîchir et se changer.

Elle a même le temps de faire une petite sieste réparatrice le temps d'arriver au coucher du soleil devant le portail de Challiers. Elle se frotte les yeux et descend de la carriole pour se faire annoncer auprès du vieil homme qui l'avait accueilli quelques semaines auparavant.

Si elle se souvenait bien il s’appelle Gaspard est un peu dur de l'oreille et aime bien taquiner la bouteille... elle s'approche et élève un peu la voix

Bonsoir Gaspard, vous vous souvenez de moi ?
Je suis Androlyne, je viens pour les baptême, pouvez vous me conduire auprès du Vicomte et de la Vicomtesse.

Messages : 112 Date d'inscription : 16/01/2011

Et voilà ! Comme d'habitude, il avait laissé partir Ally la première, pensant la rattraper rapidement vu son sens de l'orientation bien féminin, et ... c'était lui qui s'était perdu ! Il comprenait mieux pourquoi messire Fabien et Albine avaient eu quelques déboires avant d'arriver à La Trémouille. Ici, il fallait prendre son temps et comprendre le patois local. Quand il parlait du domaine de Challiers aux paysans qu'il rencontrait pour demander sa route, ceux-ci comprenaient "Salliers" et évidemment, ils ne connaissaient pas. Comment expliquer à des Auvergnats qu'à force de mettre des "Ch" partout, ce n'était pas simple pour un Poitevin de se faire comprendre ...
Bon, cette fois, il arrivait en vue d'un domaine qui paraissait suffisamment beau et grand pour abriter la noble famille de la Fléchère-Marigny et il lui sembla que du monde venait d'arriver juste avant lui.
Une grille imposante et, derrière, une petite guérite. Y aurait-il quelqu'un pour le renseigner ?

Hola ! Quelqu'un ?

Un crâne dégarni sembla dépasser de la guitoune. Le lieutenant descendit de son fidèle Epos, frison noir de son état et passablement essoufflé en l'état actuel, et s'approcha.

Je cherche le domaine de Challiers, est-che bien ichi ? Je shuis Theudrik, sheigneur de Shaint-Shavin, dans le Poitou. Je shuis ... euh ... invité au baptême de la petite Albine et shurtout de sha nourriche, la belle Mariechen, dont je shuis le ... fianché. Ne me dites pas que je me shuis encore trompé de domaine. Mon cheval n'en peut plus et moi j'en ai plein ... les bottes de chevaucher et j'ai shoif ausshi!

Theudrik espérait cette fois qu'il avait bien imité l'accent local, du moins suffisamment pour se faire comprendre ...

Domestique Messages : 36 Date d'inscription : 21/11/2008

Mais quel rythme de fou mes aïeux! A une telle cadence, le coeur du vieux domestique aurait bientôt fait de lâcher, et bien proprement! Bien heureusement, ce n'était pas comme cela toute l'année durant et le corps fatigué de Gaspard pouvait à loisir profiter des mois creux pour se remettre d'aplomb, si l'on peut dire.
Rick, le diacre de Montbrisson était là, le vieux grigou lui fit bon accueil, contrairement à son habitude, et flanqua son entrée en matière d'un joli sourire édenté, de même qu'à la jolie jeune fille qui semblait vouloir se faire entendre, violette comme une airelle.

Bien le bonjour, et bienvenue à Challiers! Vous arrivez à temps pour la cérémonie, et les châtelains sont impatients de vous rencontrer, de même que les autres invités!

Petite fille, tu seras contente, je crois qu'il y a tes cousins avec ce monsieur, et tes autres cousins dans le château, puis, plein d'autres enfants je crois, enfin, vous savez, ces choses qui courent et qui crient.

Vous trouverez tout le monde au petit salon, par lequel vous accèderez par cette petite porte, au bas de la petite tour, là-bas, vous voyez?

Il sourit, et alors que Rick, ses enfants et la petite Toguenbourg-Marinyi, ou quelque chose comme ça, c'était qu'il avait la mémoire courte le bougre, s'éloignaient, il était temps d'accueillir Androlyne, qui n'en était pas à sa première visite à Challiers.

Dame Androlyne, bien le bonjour!
Votre fille Kénane ne vous accompagne pas? Non parce qu'elle avait l'air très gentille, même si elle ne parlait pas beaucoup!
Enfin avec ma marâtre de femme qui me parle sans arrêt, je ne m'en plaindrai pas!

Hum.

Oui, Fabien et Noeline sont au petit salon avec les autres invités, vous connaissez le chemin, vous savez, au bas de la petite tour.

Ha, ça c'était une belle plante, dommage qu'il ait atteint les 80 ans bien tassés!

Petit sourire gêné, puis:

Dragonet! Garnement! Vil frippon! Malandrin de bas-étage! Créfieu!
Viens donc t'occuper des attelages des invités, manquerait plus que les bêtes crèvent là dans la cour!

Ah! C'était au tour d'un...poitevin? Ah, un autre poitevin!

Euh, oui oui, certes, quelqu'un!

Et le domestique de sortir la tête de sa guérite, un grand sourire aux lèvres.

Citation :: Je cherche le domaine de Challiers, est-che bien ichi ? Je shuis Theudrik, sheigneur de Shaint-Shavin, dans le Poitou. Je shuis ... euh ... invité au baptême de la petite Albine et shurtout de sha nourriche, la belle Mariechen, dont je shuis le ... fianché. Ne me dites pas que je me shuis encore trompé de domaine. Mon cheval n'en peut plus et moi j'en ai plein ... les bottes de chevaucher et j'ai shoif ausshi!

Euh! Eh, mais eh! Comment que! Crefieu! Par la grande barbiche de la plus vieille catin de Challiers! V'là que l'étranger y parlait la même langue qu'feue sa tante Pissette! Ah ça pour une surprise!

Ah, m'bon mechire! Choyez l'bienv'nu à Salliers, chavez qu'chuis ben content de r'chevoir un un invité qui y connaît bien l'langache du cru! Chi vous voulez, la dame nourriche elle est au petit chalon, là-bas, par la chtite porte en bas d'la chtite tour!

Ah bah tiens!

Ami(e) Messages : 54 Date d'inscription : 30/11/2009

Levio avait retardé son départ autant que possible pour attendre Exquise, mais .. aucune trace. Elle devait être affairée avec tous les préparatifs.. Il arrivait à Challiers au grand gallop.
Le temps de remettre sa chemise dans les braies, il descendit de sa monture, la laissant au personnel bien intentionné, et s'avançait vers le portail.

Se penchant un peu vers le garde, pas bien haut, et lui souriant -

Bonjour l'ami ! Je suis Levio, j'arrive d'Aurillac. Je viens rejoindre la cérémonie de baptême.

Une fois la réponse obtenue, Levio se dirigeait au travers de la cour vers les salons de réception...

Ami(e) Messages : 7 Date d'inscription : 19/02/2009

Tani avait eu l'invitation pour le baptême des enfants de Fab et Noe ainsi que celui de Marie! "Mon Dieu!" s'était-elle dit... Elle était partie depuis si longtemps... Avait rarement pris des nouvelles... Dès lors qu'elle a su, elle avait fait son possible pour arriver à temps au Domaine de Challiers. Elle s'était dirigée vers le port le plus proche,avais trouvé un bateau pour revenir en France, épuisé quelques montures... Elle comptait le temps qui passe... se demandant si elle arriverait à temps... Elle prit à peine le temps de dormir, voulant gagner du temps pour avoir une chance d'arriver sans trop de retard... Quelle idée elle avait eu d'aller si loin!

Elle reconnaissait le paysage... Un petit pincement au coeur se fit sentir... Enfin, elle apercevait la demeure... Elle se demanda même quelle jour il pouvait être... Elle se rapprocha le plus vite possible. Son cheval n'en pouvait plus, elle le sentait bien.

A la grille, elle descendit, elle se sentait vraiment pas fraiche après ce long voyage, mais pas le temps de se refaire un brin de toilette... Tant pis! Le cheval tenu par la bride, elle approcha et vit un vieil homme... Elle s'adressa à lui avec un large sourire.

Bonjour, je suis Taniet, habitante d'Aurillac. Je viens pour assister aux baptêmes!
Veuillez vous occuper de mon cheval s'il vous plait. Il a besoin de beaucoup de soin et de repos! Le pauvre a beaucoup... cavalé!

Et si vous pouviez m'indiquer le chemin... Je connais le domaine mais on ne sait jamais Razz

Sur ces quelques mots, elle se hâta à l'intérieur de la cour... Soufflant déjà légèrement. Elle se dit qu'il faudrait qu'elle s'arrête quelques secondes pour reprendre son souffle quand même...